Oct 04, 2019

Haratin: Head of State Consults Opposition Leader and Anti-Slavery Activist Biram Dah Abeid


On Monday, October 2, newly elected head of state, Mohamed Ould Ghazouani received at length Biram Dah Abeid, parliamentarian and anti-slavery leader, who came second after last June's presidential election with almost 19% of the votes cast. The meeting has been the occasion to discuss problems related to human rights violations, including the issue of slavery. Mr Dah Abeid emphasised the urgency of recognizing the anti-slavery NGO he represents called IRA Mauritania as a sign of freedom of expression and assembly in the country as well as the need to stop politically-related legal proceedings against Mauritanian opponents and businessmen. Mr Abeid also stated he has observed in Mohamed Ould Ghazouani a desire to find solutions to consolidate national unity.

Below is an article published in French by: RFI Afrique

En Mauritanie, le chef de l'État poursuit ses consultations avec les leaders de l’opposition. Il a longuement reçu lundi dernier, le parlementaire et leader du mouvement abolitionniste IRA, Biram Dah Abeid, arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle de juin dernier avec près de 19% des suffrages exprimés.

Lors d’une conférence transformée en meeting, mardi 1er octobre, Biram Dah Abeid a affirmé avoir évoqué avec le nouveau chef de l’État,Mohamed Ould Ghazouani, tous les problèmes liés aux violations des droits de l’homme, notamment la question de l’esclavage.

L’esclavagisme continue en Mauritanie, selon Biram Dah Abeid, qui a évoqué avec le président Ghazouani un cas précis. « J’ai pris comme exemple l’ignoble démarche, la honteuse démarche du juge du tribunal de Nouakchott sud qui a pris une position qui vise à blanchir les crimes contre l’humanité de l’esclavage perpétrés contre la petite Ghaya Maiga par les criminels esclavagistes », a-t-il déclaré.

Reconnaissance d’IRA

Le leader haratine, a révélé ses propositions faites au président mauritanien pour décrisper la situation politique dans le pays. « La reconnaissance du parti et de l’ONG des Droits de l’homme, le mouvement d’idée qui s’appelle IRA Mauritanie. Il faut aussi la cessation des poursuites judiciaires à caractère politique contre les opposants mauritaniens et des hommes d’affaires », poursuit-il.

Biram Dah Abeid dit avoir observé chez Mohamed Ould Ghazouani une volonté de trouver des solutions en vue de consolider l’unité nationale.