Apr 20, 2017

Brittany: 2017 Presidential Candidates Display Lack of Interest Regarding Regional Self-Determination


Photo by France Bleu

 

In the context of a Europe which is changing rapidly – especially after the Brexit referendum and some countries’ populist shift – in this Sunday’s [23 April 2017] Presidential Election, France will decide which direction the country will take in the future. In general, the candidates’ political programmes display a lack of interest as regards the regional issues of identity and language recognition. While left-wing competitors for the Presidency address the question of language rights with plans for the introduction of regional languages in the education system, right-wing parties’ consideration of their status ranges from blatant indifference and consequently absence of any propositions in their programme to explicit non-recognition or even condemnation of regional languages.

 

Below is an article by France Bleu:

France Bleu Breizh Izel décrypte les programmes des candidats à la Présidentielle, en s’intéressant aux thématiques qui concernent la Bretagne. Aujourd'hui, les langues régionales. Un thème plutôt absent de cette campagne.

Les association de culture bretonne ont essayé d'interpeller les candidats dans une lettre ouverte, mais c'est plutôt raté. Tangi Louarn, le président de Kevre breizh, qui regroupe les associations de culture bretonne explique qu'il n'arrive pas à faire émerger cette thématique : "la culture et la langue bretonne sont totalement inaudibles dans cette campagne, malgré le courrier que nous avons adressé à l'ensemble des candidat à l'exception de Marine Le Pen".

"Les propositions en faveur des régions, que ce soit leur identité, leur histoire ou leur culture ont complètement disparu de leurs programmes"

Le régionaliste Christian Troadec, qui n'a pas réussi à se présenter, se désole de l'absence des problématiques régionales dans la campagne : "Netra! Il n'y a quasiment rien sur les langues régionales, ou plus largement sur les régions. Tout ce qui était encore il y a quelques années au cœur des campagnes des candidats a disparu. On est dans la suite des élections précédentes, mais avec encore un degré moindre, c'est à dire que les propositions en faveur des régions, que ce soit leur identité, leur histoire ou leur culture ont complètement disparu de leurs programmes"

Philippe Poutou, lui, a décidé de se mobiliser sur ce thème. Le candidat girondin veut développer les langues régionales, et mise sur le développement de Diwan. Benoit Hamon propose de ratifier "la charte des langues régionales", et Jean Lassalle veut permettre l'apprentissage d'une langue régionale à l'école. En Visite en Corse, Emmanuel Macron a indiqué que la langue corse devait "pouvoir vivre, être enseigné à l’école, être reconnue." FN et Asselineau hostiles aux langues regionals.

La thématique est absente de la campagne de François Fillon. L'équipe de Nathalie Arthaud explique de son coté que ce n'est pas sa priorité. Quant à François Asselineau et Marine Le Pen, ils condamnent les langues régionales. Elles sont "tombées en désuétude" dit le premier. Tandis que le Front National y voit une "dangereuse brèche dans la République".